Extrait de Nuno Oliveira Ie 23.III.l964.
Je me contente de la recherche perpétuelle de la légèreté. Comme vous dites…, la seule Équitation qui compte, qui est digne de ce nom, c’est l’équitation Française, c’est l’héritage des La Guérinière, d’Abzac, Baucher.
« C’est la légèreté qui donne à la fois à la Haute Équitation son véritable cachet et à l’écuyer qui la pratique le vrai caractère de son talent »
L’Hotte
L’impuIsion, la vraie impulsion n’existe pas avec les rênes qui tirent sur la bouche du cheval. Elle est possible seulement avec la simple pesanteur des rênes.
Ces gens modernes, ces cavaliers en série oublient que la Haute Équitation c’est un art plein de beauté. On ne possède le beau sans donner au cheval « tout le brillant que comporte son ensemble » (Beudant). Or le brillant est le résultat de la légèreté impulsionnée.
Le cavalier moderne ferme les deux portes, celle de l’arrière-main et celle de l’avant-main. Le cheval se sent triste et même il n’ose pas regarder par la fenêtre (le relèvement de l’avant-main). Il est prisonnier.