« Pendant mes
EXTRAIT de « Souvenirs équestres » du Général Wattel: Le témoignage du général Wattel sur Saint-Phalle: « Pendant mes cinquante années de service militaire et d’activité équestre, j’ai vu et observé un très grand nombre de cavaliers…..Si j’ai vu beaucoup de bons exécutants et certains écuyers marquants, je n’ai pas vu d’écuyer exceptionnel comparable, d’après l’idée que je me suis fait, à ces géants équestres dont la renommée a subsisté, comme par exemple: Baucher, le général L’Hotte, le Comte d’Aure. Pourquoi? Est-ce dû à un déclin de l’art de l’équitation ou bien la renommée des anciens était elle surfaite, enflée par l’admiration de leurs supporteurs. »
Quand Wattel arriva comme sous écuyer à l’école de cavalerie, Saint-Phalle y était déjà Capitaine, dans son livre il attaquait assez vivement Baucher. Wattel écrit sur Saint-Phalle: « Il montait court, il avait les jambes remarquablement fixées, le buste droit, bien d ‘aplomb avait tendance à venir en avant. C’était un travailleur acharné. Il montait ses deux chevaux par jours. Le cavalier de manège qui les lui amenait, apportait en même temps une paires d’éperons, parce que chaque cheval était justiciable d’éperons plus ou moins sévères.
Il aimait s’isoler, recherchait les manèges vides. Il n’était ni patient ni tendre avec ses chevaux et on voyait souvent sortir du manège un cheval dont il descendait ruisselant de sueur. Dès qu’il était à cheval il enfermait son cheval entre les jambes et la main et l’y maintenait pendant toute la séance. il était intransigeant, ne rusait, ne finassait jamais. Ses chevaux était remarquablement vibrants, avaient du tride, étaient parfaitement placés, l’encolure haute, la tête ramenée, le passage qu’il obtenait était très élevé et puissant.
En dehors du passage, je l’ai vu esquisser d’autres difficultés équestres avec Iran, un début de galop en arrière. Suite à sa controverse avec Fillis suivie d’une visite de celui-ci, il avait pensé qu’en moins de six mois il obtiendrait le changement de pied au galop en arrière. Ça me semble une gageure difficile car le galop en arrière est ne succession de sauts inélégants en arrière et il est délicat d’apprécier sur quel pied le cheval galope.
De Saint-Phalle a surtout à ma connaissance travaillé deux chevaux. « IRAN » pur-sang arabe gris très chaud, très impressionnable qui portait au vent, il l’a très rapidement enfermé entre ses aides inférieures et supérieures, sous lui il avait l’air docile. Il montait aussi une grande jument noire qu’il avait mâtée parce qu’elle avait du caractère. malheureusement elle pissait et quand il travaillé un peu serré dans un manège, il n’était plus nécessaire d’arroser. Il avait commencé avec elle le galop sur trois jambes, la jument faisait des jambettes impeccables.
J’ai rarement vu Saint-Phalle laisser ses chevaux se détendre. Il n’était pas patient. Je l’ai vu pendant la reprise sacro sainte des écuyers du mardi, quitter sa place pour aller dans un coin donner une correction sévère à son cheval qui avait profité de la reprise pour en prendre à son aise. Il était le seul à pouvoir se permettre pareille infraction aux usages établis. S’il était remarquable au manège il l’était moins en ce qui concerne le saut d’obstacle. De toute évidence ça ne l’intéressait pas, le mercredi après la reprise des écuyers, ceux-ci exécutaient un saut de barre. Le Capitaine de Saint-Phalle montait une jument demi sang « Régalia » et ni lui ni la jument n’était parmi les meilleurs.
Après son départ de l’école, j’ai voulu monter les chevaux qu’il avait dressé. J’avoue que je n’ai pas su m’en servir, ni moi, ni d’autres écuyers d’ailleurs. Sa vieille « Marseille » ne voulait plus rien savoir, elle pensait avoir droit à sa retraite et refusait de rééditer les excentricités qu’on lui avait apprises. « Iran » le pur-sang-arabe qui avait été la réussite la plus spectaculaire du capitaine de Saint-Phalle était encore difficile et l’écuyer très adroit, qui l’avait mis à son rang mit assez longtemps avant de s’entendre avec lui. La jument noire resta pisseuse et quand on insistait, elle donnait une jambette restait dans cette position en esquissant une tentative de galop sur trois jambes, c’était une façon de se défendre. Il est certains que ces deux chevaux ne démontraient pas l’efficacité des méthodes et des procédés de dressage préconisés par Saint-Phalle.
Comme c’était un charmant camarade, j’ai essayé de le faire parler, de lui demander des conseils, j’avoue que j’ai été déçu, il restait dans le vague. Il devait se dire que tout jeune écuyer je n’avais pas assez de maturité équestre pour le comprendre. C’était tout de même un grand écuyer. Si il avait vécu il aurait certainement fait honneur à sa réputation. Il aurait probablement modifié le traité d’équitation qu’il avait publié. C’est difficile d’écrire sur l’équitation. «
cinquante années de service militaire et d’activité équestre, j’ai vu et observé un très grand nombre de cavaliers…..Si j’ai vu beaucoup de bons exécutants et certains écuyers marquants, je n’ai pas vu d’écuyer exceptionnel comparable, d’après l’idée que je me suis fait, à ces géants équestres dont la renommée a subsisté, comme par exemple: Baucher, le général L’Hotte, le Comte d’Aure. Pourquoi? Est-ce dû à un déclin de l’art de l’équitation ou bien la renommée des anciens était elle surfaite, enflée par l’admiration de leurs supporteurs. » Quand Wattel arriva comme sous écuyer à l’école de cavalerie, Saint-Phalle y était déjà Capitaine, dans son livre il attaquait assez vivement Baucher. -Wattel écrit sur Saint-Phalle: « Il montait court, il avait les jambes remarquablement fixées, le buste droit, bien d ‘aplomb avait tendance à venir en avant. C’était un travailleur acharné. Il montait ses deux chevaux par jours. Le cavalier de manège qui les lui amenait, apportait en même temps une paires d’ éperons, parce que chaque cheval était justiciable d’éperons plus ou moins sévères. Il aimait s’isoler, recherchait les manèges vides. Il n’était ni patient ni tendre avec ses chevaux et on voyait souvent sortir du manège un cheval dont il descendait ruisselant de sueur. Dès qu’il était à cheval il enfermait son cheval entre les jambes et la main et l’y maintenait pendant toute la séance. il était intransigeant, ne rusait, ne finassait jamais. Ses chevaux était remarquablement vibrants, avaient du tride, étaient parfaitement placés, l’encolure haute, la tête ramenée, le passage qu’il obtenait était très élevé et puissant. En dehors du passage, je l’ai vu esquisser d’autres difficultés équestres avec Iran, un début de galop en arrière. Suite à sa controverse avec Fillis suivie d’une visite de celui-ci, il avait pensé qu’en moins de six mois il obtiendrait le changement de pied au galop en arrière. Ça me semble une gageure difficile car le galop en arrière est ne succession de sauts inélégants en arrière et il est délicat d’apprécier sur quel pied le cheval galope. De Saint-Phalle a surtout à ma connaissance travaillé deux chevaux. « IRAN » ps arabe gris très chaud, très impressionnable qui portait au vent, il l’a très rapidement enfermé entre ses aides inférieures et supérieures, sous lui il avait l’air docile. Il montait aussi une grande jument noire qu’il avait mâtée parce qu’elle avait du caractère. malheureusement elle pissait et quand il travaillé un peu serré dans un manège, il n’était plus nécessaire d’arroser. Il avait commencé avec elle le galop sur trois jambes, la jument faisait des jambettes impeccables. J’ai rarement vu Saint-Phalle laisser se chevaux se détendre. Il n’était pas patient. Je l’ai vu pendant la reprise sacro-sainte des écuyers du mardi, quitter sa place pour aller dans un coin donner une correction sévère à son cheval qui avait profité de la reprise pour en prendre à son aise. Il était le seul à pouvoir se permettre pareille infraction aux usages établis. S’il était remarquable au manège il l’était moins en ce qui concerne le saut d’obstacle. De toute évidence ça ne l’intéressait pas. le mercredi après la reprise des écuyers, ceux-ci exécutaient un saut de barre. Le Capitaine de Saint-Phalle montait une jument 1/2 sang « Régalia » et ni lui ni la jument n’était parmi les meilleurs. Après son départ de l’école, j’ai voulu monter les chevaux qu’il avait dressé . J’avoue que je n’ai pas su m’en servir, ni moi, ni d’autres écuyers d’ailleurs. Sa vieille « Marseille » ne voulait plus rien savoir, elle pensait avoir droit à sa retraite et refusait de rééditer les excentricités qu’on lui avait apprises. « Iran » le ps arabe qui avait été la réussite la plus spectaculaire du capitaine de Saint-Phalle était encore difficile et l’écuyer très adroit, qui l’avait mis à son rang mit assez longtemps avant de s’entendre avec lui. La jument noire resta pisseuse et quand on insistait, elle donnait une jambette restait dans cette position en esquissant une tentative de galop sur trois jambes, c’était une façon de se défendre. Il est certains que ces deux chevaux ne démontraient pas l’efficacité des méthodes et des procédés de dressage préconisés par Saint-Phalle. Comme c’était un charmant camarade, j’ai essayé de le faire parler, de lui demander des conseils, j’avoue que j’ai été déçu, il restait dans le vague. Il devait se dire que tout jeune écuyer je n’avais pas assez de maturité équestre pour le comprendre. C’était tout de même un grand écuyer. Si il avait vécu il aurait certainement fait honneur à sa réputation. Il aurait probablement modifié le traité d’équitation qu’il avait publié. C’est difficile d’écrire sur l’équitation.