Équitation école française

Enseignement d’un nouveau concept équestre utile au cavalier et au cheval

« Le secret de la réussite équestre, en toutes disciplines, en tout temps, en tout lieu :
L’Appropriation de la Coordination Motrice Héréditaire. » ACMH
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Objectifs ACMH

Enseignement d'un nouveau concept équestre

Le général Decarpentry met en garde contre l’erreur qui consiste :
« À juger une innovation à l’aune des critères anciens. »

Je travaille sur un nouveau concept depuis une vingtaine d’années. Reprenant les fondements des ouvrages du Capitaine de Saint-Phalle et ceux du Capitaine Dumas (un talent peu connu mais approchant celui de Fillis) « l’équitation diagonale dans le mouvement en avant » revisités avec les données scientifiques de Dominique Ollivier, cavalier « Bauchériste » ingénieur, chercheur, auteur de nombreux ouvrages.
L’ambition de ce concept est pour l’homme de s’approprier et d’optimiser sans contrainte la coordination motrice héréditaire du cheval.
L’objectif est de réussir un grand allègement de toutes les aides pour permettre au cheval de collaborer de lui même et avec le moins de contrainte possible. Proposer plutôt qu’exiger, garder pour guide la nature de chaque cheval, tout en le guidant vers une reconstruction posturale à dominante cognitive.
Très convaincu des deux grands principes de Frédérico Caprilli, à qui je reste fidèle… « Le cavalier doit toujours s’adapter à sa monture et jamais l’inverse» _ « La prise en compte de la psychologie du cheval est indispensable, l’incontournable confiance réciproque ne s’acquiert que par la légèreté de la main de l’assiette. »
Comme l’homme, le cheval, prend aussi « conscience de son corps ». Nous communiquons au cheval plus par notre corps que par nos aides, qui ne doivent qu’être indicatives. Proposer au cheval afin de le mettre en situation de faire par lui même. On rejoint L’Hotte: « avec les aides moins on fait mieux on fait »- « proposer et laisser faire ».
Aucune mécanique équine ne gère la synchronisation de chacun des bipèdes diagonaux. C’est le cerveau du cheval qui gère la désynchronisation et synchronisation des bipèdes diagonaux. Pour réussir à s’approprier sans contrainte cette coordination motrice héréditaire du cheval, il faut prendre en compte les données de l’éthologie cognitive. Par quel circuit le cheval imprime dans son cerveau une allure, une posture, un geste ? Quelles sont les lois de la mécanique qui gère les différentes masses du cheval (voir les travaux de Dominique Ollivier) ? Armés de réponses à ces questions proposées par Dominique Ollivier, l’étude revisite et réactualise les pratiques et procédés de l’Ecole française.

La prise en compte d’éléments scientifiques implique de repenser les définitions de certains termes génériques usuels en équitation.

Qu’est ce que l’aplomb du cavalier ? Sa nouvelle définition a pour objectif la prise en compte de « l’empilage des masses » cavalier-cheval. Pourquoi est ce nécessaire ?

Qu’est ce que le liant ? Sa nouvelle définition a pour objectif la prise en compte de « la synchronisation des masses ». Pourquoi ?

Qu’est ce qu’un mouvement en avant ? Sa nouvelle définition a pour objectif la prise en compte de « l’effet push-pull » et de « l’alignement de la poussée des masses » « tout mouvement en avant passe par le centre de gravité commun » – Dominique Ollivier. Pourquoi est ce nécessaire ?

Qu’est ce que l’impulsion ? Sa nouvelle définition a pour objectif la prise en compte du portage, de la poussée, de la vélocité. Pourquoi est nécessaire ?

Qu’est ce que l’équilibre ? Doit être pris en compte « le phénomène des six balances du cheval » (Guy Boivin). Pourquoi est ce nécessaire ?

Qu’est ce que le ressenti du poids pour le cheval ? Ce nouvel élément, jamais identifié, jamais traité jusque là (Guy Boivin), a pour objectif la prise en compte des capacités de portage de chaque diagonal. Pourquoi est ce nécessaire ?

Pourquoi prétendre à un nouveau concept équestre ?
Les sciences et les performances équestres dans différentes disciplines, dont certaines, complètement nouvelles, démontrent qu’une évolution équestre est inévitable en ce 21è siècle. Les pratiques et procédés équestres usuels s’extrairont d’un obscurantisme encore trop pesant.

Ceci dans l’objectif de réinterpréter nos talentueux grands maîtres et artistes, notamment français, qui par leurs talents et capacités nous léguèrent un patrimoine de haut niveau exceptionnellement riche. Soyons capables d’être en recherche de vérité dans cette matière équestre, trions le futile de l’essentiel, sortons des idées reçues.

Conclusion

L’application de ce concept novateur inaugure une voie inédite, productrice de progrès dont bénéficiera la pédagogie envers les cavaliers et le dressage de chevaux de loisir.

Quand le passé n’éclaire plus l’avenir, l’esprit marche dans les ténèbres

Alexis de Tocqueville

La différence entre la réalité et la vérité : la réalité le soleil se lève à l’est et se couche à l’ouest. Mais la vérité est que la terre tourne autour du soleil.

Le mieux comprendre pour le mieux aimer

Etienne Saurel