Trotteur français couru en sulky jusqu’à l’âge de 10 ans avec la langue attachée.
Il embraquait, se blessait aux membres et déferrait régulièrement du fait d’antérieurs aux aplombs défectueux et d’un pied beau..
Des boiteries intermittentes apparaissaient régulièrement
sans que les vétérinaires et les ostéopathes
n’en trouvent la cause.
Mon idée fut de travailler sur les différentes possibilités de faire accéder Vimitri à l’un des 6 degrés de rassembler suggérer par Baucher en explorant une variété de moyen travail à pied, longues rênes, et application de ce travail sur des pentes.
Vimitri n’embraquera et ne boitera plus jamais, accédant au travail des deux pistes, au piaffer, au galop rassembler au pas et trot espagnol. Il offrit les allures qu’il pouvait donner.
Ce petit cheval entier est atteint d’une ossification des ligaments co-latéraux ( un type de formes coronaires).
C’est
le seul pur-sang arabe de toute ma carrière (et j’en ai monté beaucoup) qui
était incapable de marcher, trotter rênes longues sans se casser la figure.
Dresser en basse école par une cavalière confirmée,
il avait appris à ne pas se passer d’appui sur la main au risque une chute du
fait de son handicap ! Il boitait et bronchait très souvent, il fallait
faire très attention. Son propriétaire souhaitait pratiquer le tir à l’arc à
cheval. Mais il fallait pouvoir lâcher les rênes au galop…. !
Je
présentais Sueno au docteur vétérinaire Chambost spécialiste des chevaux
d’endurance et de leurs pathologies qui établit le diagnostique d’ossification et d’arthrose dorsale et
lombaire.
Sueno présentait aussi de très importantes verrues et mélanomes sur les testicules et le fourreau. Il n’a jamais présenté un comportement d’entier.
Le vétérinaire conçut une ferrure orthopédique, que le maréchal-ferrant exécuta et posa avec l’aide du praticien et de ses radios. Avec le vétérinaire listait les exercices proscrits à cette pathologie et dressa le cheval en conséquence uniquement sous la selle.
Il
piaffa, passagea, changea de pied en l’air, pas espagnol et galopa sans rênes
et son propriétaire pratiqua le tir à l’arc à cheval.
Lusitanien,
gentil cheval de promenade manquant de sang et réactivité, peu porteur, avait
subi précédemment une « désensibilisation » (c’est la mode de la
fausse éthologie) ce qui n’arrangeât pas
ses capacités sous la selle et encore moins celles pour le dressage.
Sa
propriétaire souhaita le faire dresser dans un objectif de haute école de
loisir.
Il
retrouva énergie et sensibilité à
travers l’éducation au piaffer, piliers, longues rênes puis monté.
Plus Cruzado que PRE (probablement de l’anglo caché dans l’origine) dans son type et surtout dans son comportement extrêmement émotif à tout ce qui l’entoure.
Ce
cheval aux jarrets coudés, à la base
d’encolure insuffisamment relevée, fut travailler quelques temps en Doma avant
que je face sa connaissance.
Pour
moi les chevaux de polo et de doma sont les plus difficiles à remettre
tellement ils restent assujettis aux instruments (mors, enrênnements) et
imprégnés de mauvais souvenirs (postures
forcées et contraintes dans une
impulsion violente)
Forte
tendance à charger, voir embarquer si l’on ne sait pas s’y prendre. Doté d’une
grande sensibilité. Son émotivité fait
que malgré l’essai de toutes les différentes tentatives de mise aux
longues rênes ont échoué, seul le travail en main est en partie abordable avec
lui. Ce qui fait que le rassembler n’est abordable que sous la selle.
Il
connaît, les transitions piaffer passage piaffer, tous les deux pistes aux
trois allures et au passage, pirouette au piaffer, galop sur place, pirouette
et changement de pied en l’air, pas espagnol et pas d’école.
Monté
ont peut obtenir de lui la plus grande légèreté dans toutes les aides, et aussi
avoir un appui franc et fort notamment en extérieur ou en chasse. En chasse, il est montable très léger rassemblé sur les
hanches ou étendu comme un cheval de steeple avec un bon appui.
Excellent
sauteur (1,30 à 1,40m) à condition de l’avoir très équilibré et très léger.,
monté en chasse à courre (sanglier,
cerf), il accepte parfaitement les chiens qui même le rassurent. J’arrive à
sonner de la trompe à cheval lui-même au piaffer et passage mais à condition
qu’un autre cavalier ou un piéton me
passe délicatement ma trompe. Hors de question d’exécuter un montoir avec la
trompe en bandoulière. Numen est plus un cheval de sport que de loisir
Ibérique
hongre d’un bon modèle, puissant, volontaire en basse école.
Propriété
d’une vétérinaire bonne cavalière, il manquait facilement de respect autant à
pied que monté, sautait volontiers la
porte de son box ou tapait très haut des postérieurs dans les murs. Capable
d’embarquer ou de vous faire un joli rodéo en pleine nature histoire de vous
tester.
A
son arrivée son équilibre n’était pas du plus idéal ni sa légèreté. Il fallut l’équilibrer tout
en le contenant.
Il
devint un excellent cheval d’extérieur au pied très sûr.
Il
me donna, piaffer, passage, pas espagnol, galop rassemblé et pirouettes,
changement de pied.
Chose amusante, ayant obtenu avec lui une relation je lui appris à tirer la langue (ce qui faisait la joie des gosses du village) à la demande grâce aux procédés par imitation du Docteur Marthe Kiley-Worthington.