Les
vieux maîtres avaient coutume…….de commencer leur instruction
d’équitation en mettant leur élève sur un cheval piaffant bien dans les
piliers, sans lui donner les rênes dans la main, et lui prescrivaient
alors, avec les mains appuyées sur les hanches, de se laisser aller
mollement et tranquillement aux mouvements du cheval. Il n’existe pas de
meilleur moyen de faire acquérir au jeune élève, à priori et avec si
peu de contrainte, cette assiette liante et génératrice de finesse qui
constitue la base de toute bonne monte naturelle, car les mouvements de
haut en bas et de bas en haut du cheval piaffant bien sont, malgré toute
l’énergie déployée, tellement doux que la liaison de l’assiette avec la
selle ou la couverture ne se relâche à aucun moment.
Gustave STEINBRECHT